Publié dans Editorial

Enfin, du changement !

Publié le vendredi, 16 août 2019

Le verdict est tombé ! Le pouvoir sous la direction de Rajoelina Andry Nirina abrogea, ce mercredi 14 août 2019, en Conseil des ministres le décret n°2017-096 du 26 avril 2017 portant nomination du directeur général de la Compagnie nationale Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) Olivier Jaomiary. Nommé il y a deux ans et quatre mois de cela, le 26 avril 2017, sous le régime HVM, Jaomiary Olivier n’a pas réussi à convaincre ni le pouvoir en place, issu de la dernière élection, ni l’opinion publique notamment les usagers. Un moment, se croyant être indéboulonnable de son poste, au-dessus de toute tentative de limogeage, le désormais ex-DG de la JIRAMA finit par se faire rattraper en raison de son incompétence à redresser la Compagnie, mission principale qu’on lui avait confiée.

Il laissait entendre que sa nomination à ce poste, très stratégique, résultait d’un processus de test strict et sévère et d’une recommandation directe des bailleurs traditionnels et par conséquent on ne peut pas le « toucher » sans l’aval de ces derniers. Toutes les démarches de l’inter-syndical de la Compagnie à vouloir l’éjecter ont été vouées à l’échec. Or, selon certaines sources dignes de foi, Monsieur Jaomiary Olivier a été recruté sur la base d’un critère plutôt partisan, au profit du parti d’Etat, à l’époque. La preuve, en dépit de la situation catastrophique de la Compagnie, le nouveau DG effectuait peu de temps après la prise de fonction un recrutement massif dont presque la totalité des « heureux élus » viennent des rangs du HVM. Le personnel criait au scandale mais rien n’y faisait.

Le problème de la JIRAMA, entre autres les coupures d’eau et les délestages d’électricité s’intensifient et se compliquent. La grogne monte. A Tanà ou dans les Régions, les usagers ne supportent plus le calvaire vécu par la médiocrité du service rendu. Certains observateurs craignent l’éventualité d’un sabotage émanant de l’intérieur voire de l’instance dirigeante de la Compagnie elle-même. L’on sait que la déroute persistante de la JIRAMA fut à l’origine de la chute du régime HVM. La promesse ferme dite mais non tenue, par la suite, par le nouveau Président fraîchement investi en janvier 2014 lors de son discours inaugural de prise de fonction à Mahamasina le conduit irrémédiablement à la porte. On voudrait quelque part reproduire ce sinistre schéma. Très remontées contre les éternels délestages ou coupures, les populations d’Ambohipo, d’Ankazomanga, d’Itaosy ou ailleurs ne tolèrent plus.

Les nouveaux maîtres du pouvoir, conscients du danger qui guette, ont pris les mesures qui conviennent. Dans le point 2 du Velirano, Rajoelina promet d’apporter les solutions percutantes pour en finir à jamais à cette crise d’eau et d’électricité à Madagascar. Toute la population a droit à une eau potable et d’éclairage à longueur de la journée et de la …nuit de l’année. Il a demandé l’échéance de deux ans pour tout mettre en ordre. A ce rythme et avec la gestion catastrophique de l’équipe actuelle à Jaomiary, on est certainement très loin d’atteindre le but à temps. Donc, il faut, à tout prix, changer !

L’IEM ne laisse à aucun responsable le choix à la négligence de la tâche normalement dévolue à chacun. La satisfaction des besoins quotidiens de la population prime à tout moment.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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